carte de la Côte d'Ivoire

mardi 29 juin 2010

LA FONDATION EN CÔTE D'IVOIRE

Les premiers membres de la Communauté du Chemin Neuf en Afrique sont Eugène et Malou Hameidat. Ils ont permis la fondation de la Communauté en République de Côte d'Ivoire dès 1985, très peu de temps après qu'elle se soit fondée en République du Congo (Brazzaville).
Nous avons repris ci-dessous l'essentiel du témoignage d'Eugène :

Comment la Communauté du Chemin Neuf a-t-elle été fondée

en Côte d'Ivoire?

A Abidjan, en 1985, des assemblées de prière se tiennent dans une salle mise à disposition par les Dominicains, qui ont en charge l'aumônerie des étudiants. Eugène Hameidat participe à ces assemblées.

Le Renouveau commence à peine en Côte d'Ivoire, où la Communauté du Chemin Neuf n’est pas encore connue. (Ce serait le père d'Etienne Vetö, professeur à l'université d'Abidjan, qui aurait donné en Côte d'Ivoire l'impulsion charismatique, à travers le groupe de prière du lycée Sainte Marie.)

Alors qu'on a déjà fait intervenir un prêtre (qui est un jésuite), l'année précédente, le groupe se réunit pour choisir le prochain intervenant. Victor Adangba propose que l'on consulte Laurent Fabre, que connait aussi Agathe Laflèche. Victor appartenait à l'époque à un groupe charismatique universitaire, le groupe Ephata.

A cette réunion du petit groupe, on discerne qu'il est convenable d'inviter Laurent Fabre ; on l'invite, il accepte, il vient en compagnie de François-Xavier Getti. Il prêchera deux retraites (sur le style des retraites ignaciennes de cinq jours) fin Juillet et début Août 1986.

Au cours de l’une de ces retraites, Eugène et son épouse Malou reçoivent un appel à évangéliser et Laurent les invite à une formation aux Pothières, pour un an.

A cette formation aux Pothières participera aussi Victor Adangba, c'est là qu'il sera appelé au sacerdoce, et à entrer dans la Compagnie de Jésus. Il y aura aussi François Zongo, parti ensuite au Congo avec François-Xavier. Eugène note combien la Communauté garde de recul par rapport à tous ceux qui participent aux formations, laissant chacun trouver son propre chemin, aussi bien dans la Communauté, que dans toute autre structure, sans vouloir influencer aucun choix.

Cependant, après avoir suivi les exercices spirituels pendant trente jours, les Hameidat devenus membres de la Communauté du Chemin Neuf, vont la fonder en Côte d’Ivoire où elle n’est pas encore présente. Ils reviennent à Abidjan avec leurs cinq enfants en 1987, envoyés par la Communauté.

Deux ans après leur retour en Côte d'Ivoire, un prêtre de Bouaké , pendant un séjour qu'il fait en France, participe à une session Cana, en parle à l'évêque, et signale la présence de deux membres de la Communauté à Abidjan ; on découvre alors que la lettre écrite par Laurent Fabre au Cardinal Iago ne lui était jamais parvenue.

L'évêque de Bouaké demande qu'une session Cana se tienne à Bouaké, Laurent accepte sous la condition qu'une session Cana se tienne aussi à Abidjan. Il y aura donc en 1989 une session Cana à Bouaké et une autre à Abidjan, avec la participation de Laurent Fabre, François Cartier, Jacques Monfort et Henri Rakotoarissoa.

Pendant ces deux années, en qualité de Responsable du Renouveau Charismatique, Eugène a développé les groupes de prière, qui sont maintenant au nombre de soixante-quatre au lieu de dix lors de sa prise de responsabilité. Fidèle aussi à sa certitude que la formation est nécessaire, il a organisé des formations pour les bergers et responsables des groupes de prière.

En 1990 il y aura une formation Emmaüs (formation des disciples) spécialement aménagée pour la circonstance, mais semblable pour le fond aux sessions organisées en France.

En 1991 une deuxième retraite Emmaüs se tient avec des frères du Congo, et Henri, Jacques et Laurent participent à l'animation. A la fin de cette session il y aura un appel à discerner l'entrée dans la Communauté, avec l'accord du Renouveau Charismatique, représenté par Eugène.

Ensuite sera mis en place un « cheminement communautaire », car la Communauté n'est pas visible en Côte d'Ivoire. La rencontre se tiendra en dehors du cadre Emmaüs, une trentaine de frères désirent aller plus loin.

Hasso Beyer vient de Janvier à Septembre 1991.

Arrivé en Septembre 1991 comme séminariste au service de la paroisse Saint Michel Adjamé (Abidjan) Henti Rakotoarissoa est désigné comme aumonier des jeunes du diocèse.

A la même époque Malou est secrétaire du Cardinal, et Eugène responsable de la Procure des Missions Catholiques, après avoir quitté ses responsabilités au Renouveau Charismatique.

On continue la formation vers un cheminement communautaire, avec une vingtaine de frères qui persévèrent.

D'autres vont faire le cycle A, comme les Tuyo, Séraphin N'Datien, Aline Gbetia. Les Tuyo resteront au service de la Communauté pendant deux ans, d'abord à Grenoble, puis à Abidjan.


L'évêque d'Abidjan souhaite reconnaitre plus encore les frères, il décide de leur confier un lieu, un lieu de fondation et un lieu de mission. C'est ainsi que le foyer de jeunes travailleuses de Cocody, créé par les soeurs de l'Assomption, qui l'ont cédé au diocèse, est confié à la Communauté du Chemin Neuf.

Après le séjour de Geneviève Marron, lui succédera Catherine Bernit.

D’après un entretien avec Eugène Hameidat le 25 Mars 2010, en la Solennité de l’Annonciation.




mercredi 5 mai 2010

LA PASSION DE L'UNITE

Passion de l'unité

Dans la revue Chemin Neuf en Côte d'Ivoire , dont on peut consulter le numéro 2 (colonne de droite), est exposé concrètement, au fil des articles, comment la Communauté du Chemin Neuf en Côte d'Ivoire vit ce chapitre important des Constitutions.


Toute spiritualité chrétienne authentique s'enracine au pied de la Croix du Christ. La Croix de la Communauté du Chemin Neuf est implantée au coeur d'un carrefour, point de rencontre entre le Renouveau Charismatique dans ses élans, sa louange, sa jeunesse et le déjà long chemin de la tradition ignacienne. Carrefour aussi de l'histoire : notre communauté est née au double moment de l'histoire de la construction de l'Europe et de la démarche résolue vers l'unité des chrétiens : l'oecuménisme.

Nous avons la passion de l'unité : celle des hommes et celle de l'Église. Unité entre les hommes et les femmes, entre les couples, les familles et les célibataires consacrés ; unité entre les races, partage entre les riches et les pauvres... Partout où l'unité est à gagner, ou plus exactement, à recevoir du Christ!

« Que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et comme je suis en Toi,
qu'ils soient un en nous, afin que le monde croie que Tu m'as envoyé. » (Jn 17,21)


C'est ainsi que le site de la Communauté de Belgique présente cette question, et dans le N°2 de "Chemin Neuf en Côte d'Ivoire", on peut lire tout ce qui a été réalisé ce dernier mois sur le terrain.




mardi 30 mars 2010

TIBERIADE

Le lieu dénommé "Tibériade" (Ayoka Village) est situé à proximité du village de Liboli, dans la sous-préfecture de Grand Lahou. C'est pour la Communauté du Chemin Neuf un lieu de formation, proche d'Abidjan, à environ 80 kilomètres à l'Ouest de la capitale économique de la Côte d'Ivoire, dans la région des lagunes.
Le témoignage d'un "JET", Benoît, vous donnera une idée de l'activité à Tibériade, et les photographies font prendre conscience de la beauté du lieu, en bordure de la lagune.
Vous pouvez lire le témoignage de Benoît en Février 2010 en cliquant sur ce lien.
On peut retrouver les témoignages de plusieurs jeunes en mission en Côte d'Ivoire (et également dans d'autres pays) en cliquant sur "Communauté du Chemin Neuf", puis sur "JET", enfin sur "JET NEWS".
Le Centre International de Formation Chrétienne et Humaine de Tibériade a été fondé en 1999.

Dans nos prochaines livraisons nous poursuivrons les informations sur la fondation de la Communauté en Côte d'Ivoire.

vendredi 12 mars 2010

LE TEMOIGNAGE DE PIERRE ETTIEN


Témoignage de Pierre Ettien

Pierre, en 1991, est animateur pour la pastorale des jeunes dans une paroisse d’Abidjan. Quelques années plus tard, en 2000, il s’engage vers le sacerdoce, et écrit au responsable de la Communauté du Chemin Neuf, pour décrire comment il en est venu à « demander librement et sans contrainte à être institué lecteur et acolyte au service de l’Eglise Universelle ». Nous prendrons quelques éléments de ce témoignage personnel pour comprendre quel a été le chemin de Pierre.

Avant de préparer une réunion du bureau central de la JEC-U (Jeunesse Etudiante Catholique Universitaire), ses amis et lui-même prennent un temps de prière. Cela ne leur était pas arrivé depuis un certain temps, et lui-même avait pris quelque distance avec sa pratique religieuse, sa vie devenait un peu dissipée, dit-il. Pendant ce temps de prière il a de façon lumineuse l'image de sa vie ces dernières années, et comme une interrogation par rapport à son évolution : des années de lycée dans la foi fidèle, et cette première année universitaire dans la confusion.

Alors même retentit en lui une double parole : «qui dis-tu que je suis?», et «suis-moi!».

Il va demander pardon aux personnes qu'il pense avoir offensées ou blessées, puis va « recevoir la grâce de se réconcilier avec son père », avec lequel il est en désaccord depuis dix ans.

C’est alors qu’il se met à mi-temps au service d'une session Jericho (retraite spirituelle pour 18-30 ans).

Il décide à ce moment de se former dans la Communauté du Chemin Neuf.

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Avant de discerner son appel au sacerdoce, il suivra diverses formations en France (cycle B, cycle C), avant de revenir en Côte d'Ivoire pour y mener une vie de service au nom du Christ, appréciant chaque jour ce lieu de vie communautaire, avec des frères et des soeurs de diverses langues, cultures, races, classes sociales et de diverses églises chrétiennes.

Il recevra l’ordination sacerdotale le 7 Octobre 2001, à Chartres.

vendredi 15 janvier 2010

LA FONDATION EN COTE D'IVOIRE

Entretien avec Pierre Ettien

« J'étais animateur pour le catéchuménat des jeunes sur la paroisse Saint Michel d'Adjamé, à Abidjan.

C'est alors, en 1990 ou 1991, qu'est arrivé un séminariste du nom de Henri Rakotoarisoa, chargé par le cardinal de la formation des accompagnateurs en cathéchèse des jeunes. Il fut en outre nommé aumonier adjoint des jeunes pour tout le diocèse, tâche où il sut montrer tout son dynamisme, car celui dont il était l'adjoint n'en montrait pas autant. » nous confie Pierre Ettien.

Pierre Ettien est prêtre dans la Communauté du Chemin Neuf, qu'il ne connaissait pas du tout à cette époque, et il est originaire de Côte d'Ivoire.

A la suite d'une session Cana, le cardinal avait demandé à Laurent Fabre d'envoyer la Communauté sur son diocèse. C'est ainsi que sont envoyés Henri et aussi Eugène et Malou Hameidat.

On peut lire dans l'entretien avec le père Henri Rakotoarisoa, sur le premier numéro de « Chemin Neuf en Côte d'Ivoire », comment les choses ont commencé avant que la Communauté ne s'y installe.

Pierre pense que la Côte d'Ivoire fut la première fondation de la Communauté du Chemin Neuf en Afrique.

Pierre nous dit qu'il était interpellé par la façon dont les membres de la Communauté du Chemin Neuf vivaient, dans la prière et la louange, toutefois il ne connaissait alors rien de cette communauté, même pas son nom, seulement les chants, nouveaux pour lui, dont il appréciait beaucoup les textes pour leur richesse et leur appel à la prière. Il appréciait aussi beaucoup les récollections organisées par Henri, et les sessions pour les responsables du renouveau charismatique.

C'est à la première session Jéricho en Côte d'Ivoire qu'il avoue avoir reçu comme un déclic, une force qui le poussait à faire connaissance avec la Communauté du Chemin Neuf.

Avant cela s'il s'était posé la question de sa vocation, c'était pour conclure que s'il était un jour appelé au sacerdoce, ce ne serait pas comme prêtre diocésain, mais plutôt comme jésuite. Et il fut appelé dans la Communauté du Chemin Neuf !!

Pierre nous communiquera le récit qu'il a lui-même rédigé de son appel. Nous le joindrons à ce rapport dès que nous l’aurons reçu..

mardi 22 décembre 2009

PROJET A GAGNOA

Comme on peut le lire dans le premier numéro de "Chemin Neuf en Côte d'Ivoire"
".. Présente en Côte d'Ivoire depuis 1987, la Communauté est implantée dans les diocèses d'Abidjan et de Gagnoa..."
D'abord implantée à Abidjan, puis à Liboli (diocèse de Gagnoa), la Communauté du Chemin Neuf a repris en 2006 la direction d'un internat de jeunes filles à Gagnoa.
Il y a un projet déjà avancé pour "la rénovation et le renforcement des capacités d'accueil de l'internat de jeunes filles de Gagnoa".
Ce projet, dans le cadre d'une demande d'aide financière, fait l'objet d'un dossier, très bien présenté, que nous pouvons trouver en lien.
Il est certain que depuis l'ouverture de l'établissement, le 1er Octobre 1954, c'est-à-dire il y a quarante-cinq ans, par la Communauté des Sœurs de l'Enfant Jésus du Puy en Velay, et même si une partie du budget de fonctionnement a été affectée à l'entretien des locaux, ceux-ci nécessitent une rénovation, et aussi une extension, les besoins ayant évolué.
On note que le département de Gagnoa qui recense environ 678000 personnes est peuplé en majorité de jeunes âgés de moins de 18 ans. C'est une population aux revenus modestes, qui vit essentiellement de l'agriculture.

Le besoin financier immédiat, pour l'immobilier et le matériel, est de 24000 euros environ.
Merci pour votre aide et vos prières.

lundi 23 novembre 2009

La communauté du Chemin Neuf en Côte d'Ivoire

Nous vous avions promis des informations sur la mission de la Communauté en Côte d'Ivoire.
Nous avons la joie de mettre en ligne le bulletin n°1 de la Communauté du Chemin Neuf en Côte d'Ivoire, cliquez sur le lien et prenez connaissance de ce magnifique travail du Père Georges Scholastique.
Vous pourrez ainsi être informés de l'historique de la Communauté du Chemin Neuf en Côte d'Ivoire dès 1986, par l'un des pionniers, le Père Henri Rakotoarisoa.
Vous pouvez aussi cliquer sur Communauté du Chemin Neuf, nous vous recommandons la rubrique "Jet" ou vous trouverez différents témoignages récents de jeunes volontaires qui ont fait une visite en Afrique.
N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires dans le cadre ci-dessous. Ils seront les bienvenus.